Petite révolution à Angers : le congé menstruel adopté à l'Université
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Le congé menstruel à l'Université d'Angers : un pas en avant pour le bien-être étudiant


L'Université d'Angers vient de marquer l'histoire de l'enseignement supérieur en France en adoptant une mesure révolutionnaire : le congé menstruel. Cette initiative, tant attendue par des militantes féministes, promet d'améliorer considérablement le bien-être des étudiantes en facilitant la gestion des règles douloureuses. Dans cet article, nous plongerons dans les détails de cette décision et de ses implications positives pour les étudiantes.






Le congé menstruel devenu réalité à Angers


Depuis plusieurs années, des voix militantes réclament un congé menstruel en France, à l'image de pays comme l'Espagne qui l'ont déjà adopté en février 2023. Cependant, en France, cette avancée n'était pas encore généralisée. C'est alors que l'Université d'Angers a pris les devants en annonçant la mise en place d'un congé menstruel pour ses étudiantes, une première à l'échelle de l'université en France.



Des avantages incontestables


Ce congé menstruel permettra aux étudiantes de prendre jusqu'à dix jours de congé par an en cas de règles douloureuses, sans avoir à fournir un certificat médical. Une simple déclaration via un espace numérique dédié au service de scolarité suffira pour être dispensée de venir en cours. Fini les tracas administratifs et les obstacles pour obtenir un certificat médical ! Les étudiantes pourront ainsi se concentrer sur elles-mêmes.

Lorsque les douleurs surviennent un jour d'examen, les étudiantes bénéficieront des mêmes modalités que pour toute autre absence justifiée, y compris une session de rattrapage. Cette mesure vise à éliminer le stress lié aux conséquences académiques des règles douloureuses et à garantir l'équité dans l'évaluation des étudiantes.



Promotion du bien-être étudiant


Outre la facilitation de la gestion des règles douloureuses, cette initiative vise à orienter les étudiantes vers les services de santé universitaire pour une meilleure prise en charge de leur santé. Elle encourage également la sensibilisation à cette question et promeut le bien-être étudiant comme priorité.



Un engagement en faveur de l'égalité des sexes


L'adoption du congé menstruel par l'Université d'Angers témoigne de l'engagement de l'institution en faveur de l'égalité des sexes. Cette décision ne se limite pas à la simple facilitation des règles douloureuses, mais elle s'inscrit dans une démarche plus large visant à créer un environnement académique inclusif et respectueux. Elle reconnaît que les obstacles liés à la santé menstruelle ne devraient pas constituer une entrave à la réussite académique des étudiantes. C'est un signal fort envoyé par l'université pour promouvoir l'équité et l'acceptation des besoins spécifiques des étudiantes, quel que soit leur sexe ou leur genre. En favorisant l'accès à l'éducation sans discrimination basée sur le genre, l'Université d'Angers ouvre la voie à un avenir où l'égalité des sexes est une réalité incontestable dans l'enseignement supérieur.



Une sensibilisation nécessaire


L'introduction du congé menstruel à l'Université d'Angers ne se limite pas à la mise en place d'une nouvelle politique. Elle ouvre également la porte à une sensibilisation plus large sur les questions de santé menstruelle. Cette mesure incite à briser le tabou qui entoure souvent les règles et à encourager les discussions ouvertes et éclairées sur ce sujet. En sensibilisant les étudiants, les enseignants et le personnel administratif aux défis que peuvent représenter les règles douloureuses, l'université contribue à créer un environnement plus compréhensif et solidaire. Elle renforce également l'idée que la santé menstruelle est une question de santé publique et que tous les membres de la communauté éducative ont un rôle à jouer dans la promotion du bien-être des étudiantes. En plaçant les règles douloureuses au centre de la conversation, l'Université d'Angers montre que la prise en compte des besoins spécifiques des étudiantes est essentielle pour une éducation plus équitable et respectueuse.




En somme, l'Université d'Angers montre la voie en matière d'égalité des sexes et de bien-être étudiant en adoptant le congé menstruel. Cette avancée exemplaire offre aux étudiantes un espace où elles peuvent se sentir soutenues et respectées dans leur parcours académique, quelles que soient les défis liés à leurs règles. Espérons que cette initiative ouvrira la porte à d'autres institutions pour créer un environnement plus inclusif et respectueux pour toutes les personnes concernées.



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