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Strasbourg : pionnière du congé de santé gynécologique pour les agentes de sa métropole


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L'Eurométropole de Strasbourg a récemment franchi une étape majeure en matière de santé au travail en instaurant un congé de santé gynécologique pour ses agentes. Ce dispositif, expérimental dans un premier temps et mis en place depuis le 1er septembre, permet aux femmes souffrant de douleurs d’ordre gynécologique de bénéficier de jours d'absence.



Un dispositif innovant pour répondre à des besoins réels


Le congé de santé gynécologique mis en place par Strasbourg ne sort pas de nulle part. Il s’inscrit dans une prise de conscience croissante des enjeux auxquels sont confrontées les femmes sur leur lieu de travail. Que ce soit la douleur intense causée par l’endométriose, les symptômes de la ménopause, ou les règles hémorragiques, ces conditions peuvent fortement impacter la qualité de vie professionnelle des femmes.



Les modalités du congé


Le congé de santé gynécologique permet aux agentes de bénéficier de 13 jours d’absence exceptionnelle par an, avec un maximum de trois jours consécutifs par période. Pour y accéder, les agentes doivent fournir un certificat médical délivré par un gynécologue ou une sage-femme, valable pour une durée de deux ans. Ce dispositif se veut plus large que les congés menstruels déjà instaurés dans certaines villes françaises, en englobant également les symptômes liés à la ménopause, ce qui en fait une mesure plus inclusive.



La formation des managers : une nécessité


Pour accompagner la mise en œuvre de ce congé, l'Eurométropole de Strasbourg a prévu de former ses managers aux réalités de la santé gynécologique. Cette démarche est essentielle pour assurer une bonne compréhension des enjeux liés à ce congé et pour garantir que les agentes qui en bénéficient ne soient pas stigmatisées ou pénalisées dans leur progression professionnelle.




La mise en place d’un congé de santé gynécologique plus inclusif, comme celui de Strasbourg, pourrait inciter d'autres collectivités et entreprises à repenser leurs propres dispositifs. Plutôt que de se limiter au seul congé menstruel, il serait possible de généraliser un congé plus global, englobant diverses problématiques de santé féminine telles que : 


  • Les infections urinaires : elles touchent plus de 50 % des femmes, dans certains cas de manière récurrente et provoquent des douleurs intenses transformant une journée de travail en un véritable calvaire. 


  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : plus rare mais bien réel, ce trouble hormonal touche environ 1 femme sur 10 et peut entraîner des douleurs pelviennes, une fatigue chronique et des cycles menstruels irréguliers, affectant également la capacité de travail de celles qui en souffrent.


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